Attention, soirée culte ! Parce que la saison s’y prête, et que les vacances d’hiver battent leur plein, on se rejoue Les Bronzés font du ski en se préparant un plateau télé ad hoc. Promis, pas de « fougne » ni de liqueur d’échalote : chez nous, l’échalote, on la déguste dans un délicieux pâté, et on laisse les crapauds tranquille –pauvres bêtes- !
Flexion, planté de bâton, gueuleton !
Nous avons notre façon bien à nous de revisiter les plus grands mets du célèbre film. La fougne qui pique se métamorphose comme par magie en pâtés à l’ail et à l’échalote, avec de fines tranches de noix de jambon pour adoucir le palais:
Du pâté à l’échalote : garanti sans crapaud, mais riche en beaux morceaux de porc et en échalotes fines et puissantes.
Un véritable jambon à l’ancienne : tendre, doux, authentique, lentement mûri… comme la fougne et ses interminables couches de fromage lentement mois… vieilli, mais cette fois, on se régale !
Du pâté à l’ail : à déguster à la fourchette pour le touiller délicatement (ou pas), à l’ancienne !
Du fromage qui bloubloute, de l’eau de vie qui ravigote… le bonheur, quoi !
Que vous profitiez de vacances au ski ou que vous souhaitiez tout simplement retrouver l’ambiance d’un refuge sous la neige, vous trouverez ici de quoi rendre hommage aux Bronzés et aux plaisirs de la poudreuse, avec de vrais plats de montagnards :
Une fondue savoyarde : le plat convivial par excellence, à aromatiser avec un peu d’ail et de vin blanc.
Une salade de figues : pour le couple figue/fromage, toujours réussi, pour la note sucrée en fin de repas, et un peu pour se donner bonne conscience, aussi…
Du pain de montagne : une bonne miche de pain cuite au feu de bois, à la mie dense et soyeuse… pour tremper, pardi !
Une eau de vie de poire prisonnière : on remplace le crapaud par une belle poire jouflue, et on s’offre un petit verre en digestif. Ça fouette les sangs, comme qu’y dirait ! Et au fait, comment font-ils pour mettre la poire dans la bouteille ?
Tout ce froid, ça assèche les muqueuses… Qu’est-ce qu’on boit ?
Avec la fondue savoyarde, on fait l’impasse sur le vin rouge (pas toujours heureux pour un repas à dominance fromagère), et on opte pour un blanc de Savoie, évidemment !
– Un vin-de-Savoie Abymes, léger, aux touches délicates d’agrumes et de fruits blancs. Une fraîcheur qui équilibre merveilleusement pâtés et fromage !
– Un Roussette-de-Savoie, tout aussi incontournable avec sa fraîcheur et sa longueur en bouche. Ses arômes invoquent noix et noisettes fraîches et fruits secs gourmands, sur une base vive comme un torrent de montagne.
– Pas de vins de Savoie chez votre caviste ? Qu’à cela ne tienne, un blanc du Jura, de type Château Béthanie (mélange de chardonnay et de savagnin) fera parfaitement l’affaire ! On appréciera son goût très frais, un peu acide, puis son arôme de noix si typique du savagnin.
Pour continuer à rigoler (et pas que)
Qu’on soit plutôt tartiflette et raclette au pied des pistes ou freeride déchaîné dans la poudreuse, on a toujours une bonne raison de sortir les après-ski !
Pour trouver 10 bonnes raisons de se remettre au ski entre deux fondues (et vite):
http://www.topito.com/top-signes-pas-ski-longtemps-montagne
Pour vivre la montagne autrement :
Pour skier comme au cinoche (et prévoir des vacances de rêve) :
https://www.voyage-insolite.com/2015/12/31/stations-ski-faire-du-ski-comme-au-cinema/
Ou vous pouvez poursuivre la soirée en racontant vos plus belles chutes dans la neige, celles qui vous ont fait sentir comme Jean-Claude Dusse avec son moniteur, ou comme Nathalie et son épaule déboîtée après une chute lamentable… L’important, c’est de pouvoir en rire en bonne compagnie !