Nous sommes la majorité gastronomique silencieuse.
Nous sommes les hommes et les femmes qui fêtent la vie.
Nous sommes les ennemis de la bien-pensance diététique normalisée.
Nous sommes le fer de lance de l’épicurisme.
Nous sommes les enfants de la bonne bouffe et du bon verre.
Nous sommes ceux qui transforment chaque soirée en un doux souvenir.
Oui… nous sommes les pâtépicuriens.

Que l’on soit du Nord ou du Sud, Parigot ou provincial, Belge, Suisse, Français de souche, Français par amour, voisin de palier ou ami de l’autre bout du monde, ce qui nous rassemble, ce sont ces belles tablées. Ces soirées où l’on fête l’amitié, une tranche de pâté à la main. Un verre de rouge dans l’autre. Sans se préoccuper du lendemain.

Au diable les régimes et le diktat des gens soit disant « sains ».
Place à l’amour des produits de chez nous. Que l’on déguste chez les uns et chez les autres. Entre amis comme entre nouveaux copains. Entre experts comme en dilettantes. Pas de chichi, pas de prise de tête. Juste un bon moment.

Du pâté, un peu de pain et un bon verre de vin. Il en faut peu pour être heureux.
Alors, portons un toast à la camaraderie, plantons notre nez au ciel, et rions à la vie. Car nous n’en avons qu’une.

Oui… nous sommes les pâtépicuriens.


Plus qu’un courant de pensées.
Un véritable mouvement.
Notre terrain de jeu : le vendredi soir.

Ensemble, célébrons la fin de semaine comme il se doit.
Réunissons-nous entre amis autour d’une bonne table. Sortons les serviettes. Débouchons une bonne bouteille. Et laissons-nous séduire par une bonne tranche de pâté. Après tout on a que le bien que l’on se fait. Et surtout celui que l’on mange.

Pas besoin de couvert, les choses se passent avec les mains.
Le pâté on le fait tourner. Les verres on les fait tinter.
Le vendredi est notre jour. La soirée, notre messe.

Soyons heureux d’être vivants.
Soyons fiers d’être libres.
Plus que jamais, nous sommes les pâtépicuriens.

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